Face à un changement brutal de leur enfant les parents sont parfois démunis, la communication semble rompue et ils ne trouvent pas de « réponses éducatives » adéquates. Souvent il ne s’agit pas d’une « pathologie » mais de symptômes, soit en réaction à un environnement brusquement déstabilisé, soit associés au stade de développement de l'enfant, qui pose des questions nouvelles. 

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La guidance parentale vise alors à soutenir et guider les parents. Elle n’est pas une thérapie familiale, ni une école de la « bonne parentalité » et ne propose pas de modèle éducatif unique : tout comme chaque enfant, chaque parent est différent. Il s’agit d’accompagner les parents dans l’élaboration de leurs propres solutions face à un problème qu’ils traversent aux côtés de leur enfant.

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Certaines problématiques de l’enfant peuvent faire écho à leurs propres vécus infantiles, comme le rapport à l’autorité ou à la frustration, la difficulté à se séparer, à exprimer ou à « gérer » ses émotions… C’est en travaillant ces liens entre les histoires de chacun que les relations actuelles s’apaisent, et sont amenées à évoluer. Après quoi chaque membre de la famille peut retrouver sa juste place. 

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La guidance parentale concerne aussi le tout-petit enfant, reçu alors en séance avec sa famille. La parole soigne à tout âge, et Françoise Dolto travaillait avec des nouveaux-nés. Dans ce cas de figure, les parents sont reçus avec l'enfant, verbalisent leurs questions et inquiétudes en sa présence et celle du thérapeute, lequel dialogue avec eux, et s'adresse à lui. Les effets sont parfois immédiats...

La guidance parentale vise donc à se réassurer en tant que parents, pour réinventer sans cesse sa fonction, maternelle ou paternelle, face à des enfants en perpétuelle évolution.

Elle peut se pratiquer sans que l’enfant soit lui-même suivi, ou bien s’ajouter ponctuellement à la thérapie de l’enfant. La durée de la prise en charge varie évidemment selon les situations.

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